Je ne sais pas trop pourquoi, mais ce sujet m'a fait repenser aux argumentations des sujets d'invention ; utiliser la persuasion, convaincre...
J'ai ici usé en grande partie de persuasion en jouant sur les sentiments de l'auditoire, notamment en insistant sur le devenir des enfants, une notion grandement utilisée dans un texte argumentatif pour amener l'auditoire/le lecteur à être ému, voir à se sentir personnellement touché bien plus que par l'apostrophe.
J'ai également utilisé des "non-arguments" (je ne me souviens plus du terme technique précis) qui, bien qu'ils semblent logiques au premier abord, reposent en réalité sur des bases totalement fausses : ils sont là pour montrer que ce texte est avant tout un exercice d'écriture et ne reflète en aucun cas mes convictions profondes (je n'ai absolument rien contre les chaussettes).
Vous pouvez encore noter la surutilisation du champ lexical de la beauté, qui permet alors de créer une profonde antithèse avec le sujet des récriminations du personnage ; plus on parle de ces chaussettes et plus on les décrit à l'opposé de la beauté.
Enfin, j'ai tenté d'embarquer le lecteur/auditoire dans ma "souffrance" en surutilisant cette fois encore le pronom personnel "nous", peu utilisé dans les discours en général. Ceci, additionné à la répétition de "mes chers amis", met l'aditoire/le lecteur en confiance et permet de le convaincre plus facilement.
Et si vous voulez me prouver que j'ai tort, dépoussiérez vos cours de français de seconde !
Bonne lecture (par ici) !
~Bezuth