Au départ, la fresque se nommait ainsi, car c'est cette fille contrastée qui unit les textes, lien invisible entre tous ces personnages que la vie a déchiqueté. L'idée de la fille contrastée est née un jour d'hiver morne peuplé uniquement de teintes de gris.
Pourquoi un journal ? C'est quelque chose d'absolument intime et pourtant, dès que l'on a écrit nos états d'âmes, ils nous échappent ; les mots courent se frotter aux jambes du premier lecteur venu, sans aucun scrupule pour nos secrets.
Mon morceau préféré dans celui-ci est "trésor de pauvreté de l'esprit". Quoi, j'ai pas le droit d'être un peu fière de moi, de temps en temps ?
Je ne sais pas si tu as vu Nikita (Luc Besson, 1990) mais c'est à ce film que je pense lorsque je m'imagine pas fille contrastée. Surtout à cette citation d'Amande: "Un sourire, c'est une douceur à fleur de peau, une tendresse... presque un état d'âme."
Ce texte parle aussi de la souffrance d'une personne trop sensible. Sensible à ce que pense les autres mais qui essaie de s'en moquer éperdument.
Je pensais avoir beaucoup à dire sur La fille contrastée, car je retrouve des échos de mes émotions dans trop de passages. Bien sûr, je vais poster ce billet et dans deux jours j'aurai une illumination sur un truc super important que j'ai oublié de te dire. Mais ce sera trop tard. Alors je m'arrêterai là.