Memoriam s'appelait au départ In Memoriam, mais on m'a malheureusement fait la remarque que ça ne signifiait rien en latin !
- Entrée de l'Echoppe
- Billets au vent
- Et après ?
- Memoriam
Memoriam parle donc de la vision d'un poisson rouge sur sa maîtresse. Il relate leur vie avant son meurtre par son petit ami déséquilibré.
D'où vient cette envie de faire parler un poisson rouge ?
Et bien... juste de la possibilité de jeux de mots... Le titre déjà m'amusait : Memoriam pour un animal dont on décrie la mémoire (à tort)... Et puis la constance de l'eau dans la nouvelle me permettait les métaphores filées dont je suis friande ; il me manque tout de même "nager en eaux troubles" que je n'ai pas réussi à caser !
Est venue ensuite la difficulté de décrire la vie d'un poisson rouge sans trop laisser d'indices ! Bien que mon "tour de bocal" me semblait flagrant...
Mais bon, j'espère que le concept vous plaît, j'ai envie de monter une interactivité et j'espère que vous jouerez le jeu !
Laissez un commentaire si vous avez le temps !
~Bezuth
nouvelle émotions Commentaires personnification poisson rouge
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Par bezuth Le 25/07/2017
Mes six sens qui sentent et mentent est une fresque restée inachevée de longues années durant. J'avais conçu cet ensemble de nouvelles de manière à être lues dans un ordre précis, dans le but de manipuler au mieux les sens dont il est question, ainsi que les émotions.
Attention, voici mon ressenti qui part dans tous les sens.
La Philosophie de Comptoir
Par bezuth Le 23/01/2017
C'est drôle - enfin, tu ne peux pas t'en rendre compte - mais je rédige ce commentaire dans ce même carnet qui a servi de support à cette nouvelle. Une nouvelle qui me déchire à chaque fois que je la relis. Car comme tout le monde depuis que cette maladie a été étalée à la portée de tous, j'ai peur un jour de l'attraper comme un virus et de tout doucement descendre vers ma fin.
Sans m'en rendre compte.
C'est stupide.
Tout d'abord parce que la maladie d'Alzeihmer n'est pas un virus, bravo à toi si tu as fait gaffe.
Mais surtout parce qu'il vaut mieux s'éteindre tout doucement dans l'oubli de sa propre douleur qu'à petit feu dans un état permanent de conscience de sa déchéance.
Mais ça n'engage que mon point de vue et de toute façon je préfèrerais de loin mourir rapidement le jour de cette fameuse échéance !
2984
Par bezuth Le 21/11/2016
2984 est une micronouvelle écrite pour le concours Radio France.
Il y avait deux contraintes majoritaires : écrire sur la liberté en 1000 caractères.
Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de vous poser des limites, mais ce n'est pas facile de supprimer des mots "en trop", surtout quand ceux-ci deviennent au final des phrases, voire des paragraphes entiers à retirer car ils ont perdu leur sens à cause de ce petit mot qui vous a fait gagner cinq caractères.
Et puis, la liberté. C'est vaste comme thème. C'est vaste et réduit à la fois, puisque ça doit tenir dans 1000caractères.
J'ai beaucoup griffoné, raturé, réécrit. Puis j'ai recommencé, parce que j'ai eu une idée. 2984 fait référence à une oeuvre d'anticipation dystopique, 1984 de Georges Orwell. Il faut donc lire cette nouvelle avec, en tête, l'histoire de 1984 : on se retrouve dans un monde totalitariste où même la pensée est contrôlée ("Big Brother is watching you").
Le mot liberté prend alors un sens particulier ; c'est une chose inaccessible, même interdite ! Mon narrateur a vécu cette période de transition où la liberté a été abrogée : il refuse à présent de vivre dans un monde lissé où chacun est semblable à son voisin. Mon narrateur est l'humain lambda qui peut survivre mais qui ne peut pas vivre.
Pourquoi 2984 me demanderiez-vous ? Réfléchissons un instant sur la situation en cours. Et si notre futur était déjà écrit dans notre bibliothèque ?
~Bezuth
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