J'offre mon visage à l'eau brûlante qui embrasse mon corps de ses caresses douloureuses, noyant mes larmes dans cette étreinte éphémère qu'aucun ne saurait retenir. Je ferme le robinet et les dernières gouttes glissent sur ma peau, laissant derrière elles les traînées rougeâtres des souffrances que je m'impose, cicatrices illusoires des stigmates de mon âme.
Je suis en vie.
~ Bezuth