Articles de bezuth

Heterochromia

Par Le 30/03/2018

Tu es vraiment quelqu'un de...

...

Oh mon dieu, tous les mots qui me viennent à l'esprit me paraissent si fades lorsque je croise l'univers de ton regard.

Stories

Par Le 27/03/2018

Stories.

These are just stories.

Stories of how I'd like to have met you. And stories about how I will forget you.

Avancer

Par Le 06/02/2018

Je n'ai qu'une seule crainte, c'est qu'un jour, il oublie de se retourner pour vérifier que je le suis, et qu'il continue d'avancer alors que je me noie dans son indifférence.

~Bezuth

Leçon

Par Le 04/02/2018

- Tu m'as fait si peur...

- Je fais toujours peur aux gens.

- Pourquoi as-tu fait ça ?

- Parce que tu y prêtes attention.

- Je ne comprends pas, à quoi je prête attention ?

- A tout. Tu appartiens à ce type de gens, tu prendras soin de moi tout au long de ma vie et ce sera ennuyant pour toi. Pour nous deux, en fait.

- Que veux-tu dire ?

- Ce que je veux dire, c'est que je m'en moque. Et je suis capable de me tuer pour te l'enseigner.

 

~Bezuth

Mes six sens qui sentent et mentent [Commentaire]

Par Le 25/07/2017

Mes six sens qui sentent et mentent est une fresque restée inachevée de longues années durant. J'avais conçu cet ensemble de nouvelles de manière à être lues dans un ordre précis, dans le but de manipuler au mieux les sens dont il est question, ainsi que les émotions.

Attention, voici mon ressenti qui part dans tous les sens.

Merci

Par Le 20/07/2017

J'ai reçu un message aujourd'hui.

Pétrichor

Par Le 13/07/2017

Tu l'as croisé dans La Fée émerveillée, voici le premier des Mots Perdus que tel Peter Pan je collecte hors de l'oubli !

Douche froide

Par Le 31/01/2017

J'offre mon visage à l'eau brûlante qui embrasse mon corps de ses caresses douloureuses, noyant mes larmes dans cette étreinte éphémère qu'aucun ne saurait retenir. Je ferme le robinet et les dernières gouttes glissent sur ma peau, laissant derrière elles les traînées rougeâtres des souffrances que je m'impose, cicatrices illusoires des stigmates de mon âme.

Je suis en vie.

 

~ Bezuth

Pourquoi ?

Par Le 26/01/2017

Sottement, j'ai laissé échapper mon dernier mot.

"Pourquoi ?"

Il résume tout.

C'est tout ce qu'il me manque pour comprendre.

La rêvée

Par Le 25/01/2017

J'ai besoin de passion, de drames.

Mon coeur s'emballe rien qu'à cette idée, je m'enflamme pour une illusion qui n'existera jamais que dans mon esprit où dansent des doubles de moi-même, éclatantes de majesté, bénies par une bonne étoile qui ne compte pas me visiter.

Emma Bovary de chair et de vapeurs, je vis par procuration mes rêves, oubliant d'être tout simplement.

 

~Bezuth

Surréalisme

Par Le 24/01/2017

Ses lèvres de soie papillonnent au coeur à corps dans un bruissement vermeil qui résonne dans mon être comme un écho de son futur, vieille prostituée aux pétales fanés par de trop courts baisers.

 

~Bezuth

La Philosophie de Comptoir

Par Le 23/01/2017

C'est drôle - enfin, tu ne peux pas t'en rendre compte - mais je rédige ce commentaire dans ce même carnet qui a servi de support à cette nouvelle. Une nouvelle qui me déchire à chaque fois que je la relis. Car comme tout le monde depuis que cette maladie a été étalée à la portée de tous, j'ai peur un jour de l'attraper comme un virus et de tout doucement descendre vers ma fin.

Sans m'en rendre compte.

C'est stupide.

Tout d'abord parce que la maladie d'Alzeihmer n'est pas un virus, bravo à toi si tu as fait gaffe.

Mais surtout parce qu'il vaut mieux s'éteindre tout doucement dans l'oubli de sa propre douleur qu'à petit feu dans un état permanent de conscience de sa déchéance.

Mais ça n'engage que mon point de vue et de toute façon je préfèrerais de loin mourir rapidement le jour de cette fameuse échéance !

Transmission 200 700 1 907

Par Le 29/11/2016

"Vous êtes avocat au procès de l'Education Nationale."

C'était l'intitulé de l'atelier des Scribouilleurs de novembre.

Mais pourquoi se limiter à une contrainte ?

Quelque part, dans un monde imaginaire...

Par Le 22/11/2016

Le livre luisait faiblement dans le clair-obscur. Sur sa couverture se découpaient des volutes qui s'entremêlaient dans un dessin entêtant. Il semblait que l'encre qui avait servi à leur esquisse était de l'argent liquide. Elle posa sa main sur le livre et celui-ci se mit à chanter. Après un instant, elle osa à nouveau toucher le livre et l'ouvrit. Les volutes couraient là aussi sur toutes les pages dans un entrelacs délicieux. Des éclats de lumière parcouraient les traits orangés et des choeurs chantaient en sourdine.

2984

Par Le 21/11/2016

2984 est une micronouvelle écrite pour le concours Radio France.

Il y avait deux contraintes majoritaires : écrire sur la liberté en 1000 caractères.

Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de vous poser des limites, mais ce n'est pas facile de supprimer des mots "en trop", surtout quand ceux-ci deviennent au final des phrases, voire des paragraphes entiers à retirer car ils ont perdu leur sens à cause de ce petit mot qui vous a fait gagner cinq caractères.

Et puis, la liberté. C'est vaste comme thème. C'est vaste et réduit à la fois, puisque ça doit tenir dans 1000caractères.

J'ai beaucoup griffoné, raturé, réécrit. Puis j'ai recommencé, parce que j'ai eu une idée. 2984 fait référence à une oeuvre d'anticipation dystopique, 1984 de Georges Orwell. Il faut donc lire cette nouvelle avec, en tête, l'histoire de 1984 : on se retrouve dans un monde totalitariste où même la pensée est contrôlée ("Big Brother is watching you").

Le mot liberté prend alors un sens particulier ; c'est une chose inaccessible, même interdite ! Mon narrateur a vécu cette période de transition où la liberté a été abrogée : il refuse à présent de vivre dans un monde lissé où chacun est semblable à son voisin. Mon narrateur est l'humain lambda qui peut survivre mais qui ne peut pas vivre.

 

Pourquoi 2984 me demanderiez-vous ? Réfléchissons un instant sur la situation en cours. Et si notre futur était déjà écrit dans notre bibliothèque ?

 

~Bezuth

L'oublieur

Par Le 18/11/2016

Ma mémoire est pareille à ce ticket de caisse ; elle persiste quelques mois puis s'estompe tout doucement, sans qu'on s'en rende compte, jusqu'à ce qu'il soit trop tard et que le papier redevienne vierge.

Et là, vous pouvez oublier la garantie.

 

~Bezuth

L'invisible

Par Le 16/11/2016

Bonjour.

Ne faites pas attention à moi ; je vais aller m'installer dans le fond de la salle et vous ne me verrez plus. Je serai l'invisible qui est partout, qui assiste à tout sans jamais intervenir.

Mais voilà, aujourd'hui j'avais envie de vous dire bonjour, pour que vous sachiez que j'existe.

Parce que même s'il ne reste que moi, ce sera toujours ça, pas vrai ?

 

~Bezuth

L'autre gars

Par Le 30/10/2016

L'autre gars est une nouvelle que j'ai écrite il y a un an et demi, peu avant les vacances d'avril. C'était un cauchemar, comme baucoup de mes inspirations, qui a été la base de ce travail. Vous êtes-vous déjà réveillés en plein milieu de la nuit, affolés, sans savoir où vous êtes, persuadés que ce que vous venez de vivre dans le monde orinique qui vous est propre est vrai ? Vous n'arrivez pas à vous dépêtrer du mauvais rêve que vous pensez être votre vie et votre esprit s'effondre alors que le noir de vos rideaux s'allonge sur vous et vous enferme dans une confusion toujours plus angoissante à mesure que vous vous débattez.

Comme une mouche dans une toile d'araignée.

Journal (de virage) de Bord

Par Le 15/10/2016

Nouvelle contribution à l'atelier des Scribouilleurs !

J'étais d'abord tentée de décrire le ressenti d'un homme transformé en femme ; mais après réflexion, cela m'a paru trop facile.

 

Faîtes attention, ce texte est un gros ramassis de clichés.

Sarmates

Par Le 12/10/2016

Si j'avais plusieurs vies, je serais Chevalier de la Table Ronde.